Nous avons enfin la possibilité de vous proposer notre nouvel indicateur d’Equilibre de votre performance entre ENGAGEMENT et OPTIMISATION sur le Marathon!
Le Marathon Equilibre Performance (MEP) est disponible pour les membres de l’ASEP en avant-première. N’hésitez pas à nous envoyer des fichiers.
Voici la note de Jérémy qui a couru à Paris :

Les deux facteurs de la performance à équilibrer sont
- L’Engagement
- L’optimisation
Parlons donc tout d’abord de
- L’Engagement, dans un contexte sportif ou de performance, correspond à la mesure de la motivation et de l’implication d’une personne dans une activité. Il représente la force de la connexion avec l’activité, ainsi que l’effort consenti pour atteindre un objectif particulier. Il est souvent considéré comme un élément clé de la performance, de la persévérance et du bien-être général.
Les critères d’appréciation de l’engagement peuvent inclure :
– La motivation interne :
-La passion ou l’intérêt pour l’activité elle-même, sans être motivé uniquement par des récompenses externes. Cela reflète le plaisir ressenti lors de l’accomplissement de l’activité.
-l’Effort : La quantité de travail fournie, que ce soit physiquement, mentalement ou émotionnellement. L’effort est souvent évalué par l’intensité de l’entraînement, le temps investi ou la capacité à se surpasser.
– Persévérance face aux défis : La capacité à continuer malgré les difficultés, la douleur ou l’échec. Cela reflète une forme de résilience qui témoigne d’un engagement solide.
-Concentration : Le niveau d’attention et de concentration consacré à l’activité. Un engagement élevé est souvent associé à un état de « flow » dans lequel une personne est complètement absorbée par la tâche.
-Objectifs personnels : L’engagement peut être mesuré par l’existence d’objectifs clairement définis et par les efforts pour les atteindre. Cela inclut la clarté, la pertinence et la capacité à adapter les objectifs en fonction des circonstances.
-Régularité : La constance avec laquelle l’individu participe à l’activité, que ce soit par la répétition d’entraînements, l’assiduité aux séances ou la pratique régulière.
– Implication émotionnelle : Le niveau d’attachement émotionnel à l’activité, qui peut se traduire par des réactions positives ou négatives en fonction des performances, et le désir profond de réussir.
En résumé, l’engagement est une combinaison de motivation, d’effort, de persévérance, de concentration, d’objectifs, de régularité et d’implication émotionnelle qui permet d’évaluer l’investissement d’une personne dans une activité.
Cela va se traduire par de l’Audace, de la confiance en soi et dans LE MEP nous utilisons la vitesse de départ sur els 3 premiers kilomètres ainsi que la FC sur l’ensemble du Marathon.
Certes, nous avons vu que la fréquence cardiaque (FC) ne pouvait être un fidèle reflet de notre niveau de consommation d’oxygène (VO2) pendant le marathon. Cependant, tout aussi important, la FC est simplement le reflet de l’augmentation de notre température corporelle à l’effort en contribuant à maintenir le débit cardiaque pour éviter le malaise vagal et assurer l’oxygénation corporelle. L’analyse de la FC au cours du marathon reflète cet engagement qui signe une prise de risque à équilibrer par le second critère qui est :
2°) L’Optimisation
L’optimisation, dans un contexte général, est le processus consistant à rendre un système, une fonction ou une performance aussi efficace ou parfaite que possible, souvent en maximisant ou en minimisant certaines variables. Dans votre contexte de la performance sportive, cela pourrait signifier l’amélioration des performances physiques, mentales et stratégiques, tout en tenant compte de facteurs tels que l’équilibre et l’engagement.
Pour définir et calculer l’optimisation, il est nécessaire de :
– Identifier les variables pertinentes : Cela implique de déterminer les facteurs qui influencent la performance, par exemple la fréquence cardiaque, la VO2max, la perception de l’effort, la vitesse, etc.
– Établir un objectif précis : Il peut s’agir de maximiser une variable (comme la vitesse ou la distance parcourue) ou de minimiser une autre (comme la fatigue ou le risque de blessure).
– Choisir une méthode d’optimisation : L’optimisation peut se faire à l’aide de plusieurs techniques, par exemple l’optimisation mathématique (par des modèles algorithmiques), l’optimisation par essais-erreurs (en ajustant des paramètres empiriques) ou à travers des approches basées sur les données (par des méthodes statistiques ou d’apprentissage automatique).
– Utiliser des métriques appropriées : Pour quantifier l’optimisation, il est important de disposer de mesures précises. Dans votre cas, vous pourriez utiliser des indices comme le MEP (Marathon Équilibre Performance) pour évaluer l’atteinte de l’équilibre optimal entre la performance et la préservation de la santé physique (et mentale).
IL ne faut surtout JAMAIS être déçu par un chrono qui n’est pas à la hauteur d evos espérances et utiliser votre course et son tracé vitesse FC (cadence si possible en utilisant la ceinture cardiaque), pour améliorer ce chrono par la qualité de votre Pacing. L’Optimisation dans le MEP est fondée sur l’analyse croisée de la FC et de votre vitesse en fonction du temps et de la distance tout au long de la course. Nous avons utilisé tous les indicateurs pertinents (facteurs de la performance) sur le marathon dans nos articles passés pour vous donner en un chiffre ce critère d’optimisation.
– Implémenter des algorithmes d’optimisation : Dans le cas d’un modèle mathématique, il est courant de formuler une « fonction objectif » que l’on cherche à maximiser ou minimiser. Cela pourrait être une fonction représentant la performance, où les différentes variables sont pondérées en fonction de leur importance relative.
Une « fonction objectif » est une fonction mathématique qui exprime le but d’un problème d’optimisation. Elle représente ce que l’on souhaite maximiser ou minimiser, comme la performance, les coûts, le temps ou toute autre quantité mesurable d’intérêt.
Dans le contexte de l’optimisation, « la fonction objectif » sert à formaliser un critère quantifiable qui reflète les objectifs du système ou du projet. Par exemple :
– On pourrait définir une « fonction objectif » pour maximiser la vitesse de course, minimiser le temps de course, ou atteindre un équilibre entre la performance et la fatigue.
Par exemple, pour un coureur de marathon, « une fonction objectif » pourrait être définie ainsi :

Le but est de trouver les valeurs des paramètres (fréquence cardiaque, alimentation, stratégie de course, etc.) qui optimisent cette « fonction objectif ».
Mais cela reste TRES THEORIQUE ET ANALYTIQUE et encore une fois :
La meilleure façon de gérer son allure (pacing) est de se fier à ses sensations et nous avons démontré dans nos dernières publications que la sensation « moyenne » était celle du marathon à condition de s’être entraîner à percevoir notre corps en travaillant sur cette interoception à l’effort mettant bien en phase la sensation avec la réalité de la charge physiologique.
Nous parlerons de cette notion d’interoception dans le blog de la semaine prochaine qui va aussi vous faire une autre annonce !
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