Trop penser nuirait -il à la performance ?

Ne pas avoir peur de « mal faire »

« Mal faire »: Je n’ai jamais ressenti cela : que ce soit en compétition ou dans des examens, des concours, des conférences pourtant données devant les sommités mondiales en matière de physiologie de l’exercice (comme Georges Brooks, Pietro di Prampero, Per Olof Astrand, Brian Whipp, ces grands maîtres à penser !).

Ces géants m’ont donné leurs épaules pour aller vers la recherche de l’entraînement personnalisé sur des bases physiologiques individuelles.

Grâce au développement des nouvelles technologies comme le K4 puis le K5b2, je me suis aventuré sur le terrain de la performance même s’il était miné avec toutes les difficultés de la mesure quelque soient l’altitude, la température, l’humidité et les …règlements autorisation dans les marathons officiels.

Alors à présent il est grand temps de rendre aux sportifs ce qu’ils m’ont donné : leur confiance et précisément de redonner confiance en eux en posant un regard sur leur réalisation en compétition avec une simple courbe le révélant à eux-mêmes.

C’est simplement la passion qui m’anime, et cette curiosité insatiable d’aller à la rencontre de l’autre, quel que soit son statut ou sa renommée.

Alors, j’ai décidé de plonger dans la recherche de la réponse cérébrale à l’exercice ultime d’endurance : le marathon. Cette épreuve convoque tout – la VO2max, la capacité à recycler le lactate en glucose, mais aussi cette précieuse aptitude à maintenir une impulsion (force x temps de contact au sol) qui conditionne l’efficacité de chaque foulée.

La peur de mal faire ? Mais… mal faire quoi, au juste ?

Arrêtons-nous là : cultivez simplement la passion de courir, car elle est la véritable clé.

Et si, pour l’instant, cette passion vous échappe, si le plaisir de battre le pavé ou de fouler les sentiers vous semble lointain, alors utilisez la course comme un miroir, un espace pour vous découvrir.

Nous avons conçu pour vous un outil simple – une courbe, rien de plus – qui vous permettra de savoir si, oui ou non, vous avez osé. Si vous vous êtes engagés pleinement, sans baisser les yeux vers vos chaussures (même si elles sont en carbone à 250 euros ou plus). Car ce n’est pas elles qui vous offriront le sel de l’audace.

Et c’est bien cela l’essentiel : ne pas avoir de regrets, savourer sa course, et même si l’on termine en marchant, savoir qu’on a tout donné jusqu’au bout… Car, de toute façon, vos affaires vous attendront bien sagement à l’arrivée.

Lets’go regardons Pascal sur le marathon de Paris (4h27 min) (dont la version 2025 arrive à grands pas) !

Il a subi le mur du marathon au 26em kilomètre : distance récurrente d’apparition aussi bien pour les coureurs en 3h30 que 4h30 !

La semaine prochaine nous examinerons une autre performance et cela serait super si vous pouviez nous envoyer la vitre en format export tcx ou csv ou.fit par exemple.

si vous rentrez dans ce créneau envoyez là nous !

De cette idée d’outil d’analyse simple de la course de Pascal Gepetto a un regard critique classique en ramassant toutes les idées reçues du net pas toujours « net » dans son jugement en trainant tous les poncifs qui nous empêchent d’être innovants dans notre marathon de chercheur !

Et donc de brider l’intuition, l’audace, la prise de risque du coureur. Question risque on ne joue pas sa vie mais juste le regret de n’avoir pas osé, rappelons le !

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 🔍 Analyse de la courbe : « Réserve de vitesse – Réserve cardiaque % »

– Axe vertical (Y) : Il s’agit de la différence exprimée en pourcentage entre la « réserve de vitesse » et la « réserve cardiaque ». OK

   – Une valeur positive signifie que la vitesse entame davantage la « réserve de vitesse » que celle de la fréquence cardiaque (FC). OK

   – Une valeur négative signifie que la FC est proportionnellement plus sollicitée que la vitesse. OK

– Axe horizontal (X) : Il représente probablement le temps ou la distance en km (jusqu’à 45 unités, possiblement km si cela correspond à un marathon prolongé ou ultra). OK

Phases clés de la courbe :

1. Départ brutalement élevé (pic initial à +50%) 

   L’athlète semble démarrer avec une forte « entame » de la réserve de vitesse par rapport à sa réserve cardiaque, signe d’un départ rapide où la biomécanique (vitesse) est bien plus sollicitée que le système cardio (FC encore basse au départ). OK

2. Phase fluctuante jusqu’à ~15 km 

   On observe des oscillations modérées, avec des pics autour de +10% à +15% et des descentes proches de 0%, ce qui traduit une instabilité dans la gestion de l’effort. Le coureur alterne entre des moments où la vitesse surpasse la capacité cardiaque, puis se stabilise à l’équilibre (proche de 0%). OK

3. Changement de régime autour de 20–25 km (zone de bascule) 

   Le passage sous la ligne de 0% marque la bascule : la réserve cardiaque devient plus sollicitée que la réserve de vitesse. C’est un classique du « mur du marathon » : le cardio monte davantage pour maintenir une allure, signe de fatigue neuromusculaire et d’une perte d’efficacité mécanique. OK

4. Fin de course (35 km et +) 

   La courbe plonge brutalement sous -30%, atteignant même des valeurs extrêmes (~ -50% à -70%). Cela montre que l’athlète est en surcharge cardiaque par rapport à la vitesse maintenue, typique d’un épuisement musculaire avec un système cardiovasculaire « en survitesse » pour compenser une foulée dégradée.  

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.NON: Lorsque l’on mesure le VO2, on s’aperçoit que VO2 est décorrélé de FC et que l’expression en survitesse est juste le fait que l’augmentation de la température corporelle : d’ailleurs Gepetto n’en a pas tenu compte alors qu’il a notamment cet article dans son escarcelle ! et pire ! qu’il sait l’analyser !! 😂l

Grivas, G.V., Muniz-Pardos, B., Guppy, F., et al. (2024).
Assessing core body temperature in a cool marathon using two pill ingestion strategies.
Journal: Translational Exercise Biology, De Gruyter.

🔍 Résumé :
Cette étude a mesuré la température centrale de coureurs lors du marathon de Brighton (conditions fraîches) et a confirmé une élévation progressive de la température corporelle tout au long de la course. Malgré des conditions ambiantes modérées, les données montrent que l’effort prolongé conduit systématiquement à une hausse significative de la température interne, illustrant le phénomène de thermogenèse musculaire et la difficulté de thermorégulation chez les marathoniens.

Interprétation pratique :

– Départ rapide : L’athlète s’est manifestement engagé au-dessus de sa zone optimale (excès de vitesse par rapport au cardio). Cela peut générer une dette énergétique et nuire à la régularité.

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.NON car les oscillations permettent de recycler le lactate et la création phosphate utilisé au démarrage et en plus, cerise sur le gâteau, de favoriser la cinétique rapide de VO2, notre moteur thermique, afin d’assurer la recherche de la batterie électrique (créatine phosphate et lactate).

Toute prise d’avance au démarrage permet de ne pas s’enfermer dans un départ lent qui nous obligerait ensuite à dépasser des toutes obstructives (j’aime les tortues !).

– Gestion énergétique : Le croisement sous la ligne 0% à partir du 25e km (illustré par la flèche rouge) est un marqueur critique de rupture dans l’équilibre effort/cardio. Encore une fois, l’idée classique est que la vitesse et la FC se suivent et que tout décalage est un déséquilibre alors que la fréquence cardiaque n’est qu’un marqueur physiologique parmi tant d’autres !

D’ailleurs même Gepetto le reconnait lorsqu’on le pousse dans ses retranchements (oui il peut le faire sortir de ses rails !)

– Fin d’épreuve : La détérioration brutale après le 35e km peut indiquer une gestion sous-optimale de l’endurance musculaire ou un manque de réserves énergétiques (glycogène épuisé ou déshydratation potentielle). OK

Message clef associé (en lien avec votre texte précédent) :

« J’entame plus ma réserve de vitesse que celle de ma FC » → Cela souligne un engagement initial trop ambitieux, où la mécanique outrepasse les capacités cardio-métaboliques à long terme.

💡 Recommandation : Cette courbe peut être un excellent outil pédagogique pour montrer à l’athlète l’importance du pacing et de la gestion de l’effort sur marathon.

OK c’est pour cela que je l’ai conçue, je suis contente que tu l’approuve Gepetto !

J’ai mis mon propre commentaire en rouge pour vous donner mon avis sur son analyse et vous expliquer en quoi elle peut être restrictive : oui Gepetto et autre IA sont conditionnée par tous les avis « autorisés » et nous empêchent d’oser.

Encore une fois : La semaine prochaine nous examinerons une autre performance et cela serait super si vous pouviez nous envoyer la vitre en format export tcx ou csv ou.fit par exemple.

si vous rentrez dans ce créneau envoyez là nous !

Très bientôt je vous proposerai en avant-première du salon du running à Paris : l’outil complet As-tu bien couru ? by BillaTraining mesurant la balance entre engagement et optimisation (oser sans se détruire au risque de finir en marchant et ne pas prendre de plaisir !).

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