As-tu ton pédigree de l’endurance ?

De la confirmation de race de ma Bergère Allemande au sens de ma vie de …travail sur la physiologie de l’entrainement pour la santé et la performance !

Cette semaine, je suis allée à l’épreuve de la confirmation de ma Bergère Allemande Una 18 mois. Après l’épreuve du « courage » un coup de feu dans les oreilles qui ne lui a fait « même pas peur !» vexant le tireur d’élite qui l’a directement envoyé se faire mesurer, ouvrir la gueule pour vérifier qu’elle était pleine de toutes ses dents (30% de réussite ce jour-là), et courir afin de voir son allure équilibrée : verdict bon pour le tampon du pédigrée et la reproduction (éventuelle).

Et finalement cela m’a rappelé mon débat sur la TV public Sénat (lien) ou la sempiternelle question du gène de la performance revient toujours avec en back office l’avantage Kenyan, africains de l’est etc…

Alors oui, la génétique joue un rôle sur votre morphologie, métabolisme, et les millions de dollars consacrés à cette recherche du déterminisme génétique ont sans doute fait défaut à celui de la science de l’entraînement, de la formation, de l’aide aux écoles, clubs, éducateurs sportifs et autres (250 à 500 millions de dollars américains (USD) par an (estimation mondiale pour 2023–2024 et ce chiffre est en forte croissance, notamment dans les pays asiatiques et les entreprises sport-tech.

 La génétique joue un rôle significatif dans l’endurance et la performance humaine. Selon les études, la capacité maximale d’endurance, mesurée par le VO2 max, est fortement héritée, avec une héritabilité estimée à environ 60 % pour le VO2 max de base et 50 % pour les améliorations après entraînement. Une contribution maternelle notable (environ 30 %) a également été identifiée, suggérant un rôle des mitochondries dans la génétique de l’endurance.

Des études génétiques, telles que les GWAS (études d’association pangénomique), ont permis d’identifier des gènes associés à la performance, notamment ACTN3, qui influence la formation des fibres musculaires de type II (rapides) et peut améliorer l’endurance en favorisant les fibres de type I (lentes). D’autres gènes comme PPARGC1A, impliqué dans la biogenèse mitochondriale, et HIF1A, qui régule la réponse à l’hypoxie, jouent également un rôle clé dans les adaptations physiologiques liées à l’endurance.

Cependant, les études génétiques sur l’endurance sont limitées par la taille des échantillons et la complexité des phénotypes étudiés. Des recherches supplémentaires, notamment sur les variantes rares et les interactions génétiques-environnementales, sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes génétiques sous-jacents à la performance humaine.

DomaineObjectif principalApplication concrète
GWAS athlètesIdentifier gènes de performanceVO₂max, fibres musculaires
Tests prédictifs génétiquesEstimer aptitudes sportivesOrientation entraînement / dépistage
Dopage génétiqueLutter contre modification génomique illiciteTests PCR, bio passeport génétique
Épigénétique & récupérationÉtudier l’influence de l’exercice sur les gènesOptimisation de la récupération
Biomarqueurs sportifsSuivre effort, blessures, croissancePrévention, personnalisation des soins et charges

La part de la génétique dans la variabilité du VO₂max (consommation maximale d’oxygène) est estimée à environ 40 à 60 %, selon les études scientifiques les plus robustes.

Voici les principaux résultats :


🔬 Héritabilité du VO₂max

  • Avant entraînement (valeur de base) :
    → Héritabilité estimée entre 40 % et 60 %
    → Études comme HERITAGE Family Study ont montré une contribution génétique directe à la valeur initiale du VO₂max.
  • Réponse à l’entraînement (adaptation du VO₂max) :
    → Héritabilité autour de 47 % à 50 %
    → Cela signifie que la capacité à améliorer son VO₂max avec l’entraînement est également influencée par la génétique, mais de façon partielle.

🧬 Gènes impliqués

  • ACE (I/D) : Allèle I souvent associé à une meilleure performance aérobie.
  • PPARGC1A : Régule la biogenèse mitochondriale, clé pour l’endurance.
  • ACTN3 (XX) : Favorise les fibres lentes, adaptées à l’endurance.
  • HIF1A, NOS3, AMPD1 : Modulent l’utilisation de l’oxygène et la vasodilatation.

Le montant global estimé des investissements annuels en recherche sur la génétique de la performance sportive se situe entre :


💰 250 à 500 millions de dollars américains (USD) par an

(estimation mondiale pour 2023–2024)


📊 Détails par sources principales :

Source / OrganismeInvestissement annuel estimé
🇺🇸 NIH (États-Unis) – Exercise Genomics~70–100 M$
🇨🇳 China Institute of Sport Science~40–60 M$ sur 5 ans
🇬🇧 UK Research and Innovation (UKRI)~20 M$
🏅 Comités olympiques (ex. CIO, USOC)~15–30 M$ cumulés
🏢 Privé (23andMe, DNAFit, Genomics PLC, etc.)~100–200 M$ estimés

Axes de Recherche en Génétique de la Performance Sportive :

– Etudes GWAS chez les athlètes Identifier des variantes génétiques associées a des traits de performance comme l’endurance, la force, ou la récupération.

– Tests de prédiction génétique : Utiliser des marqueurs génétiques pour estimer les aptitudes sportives d’un individu et personnaliser l’entrainement.

– Détection du dopage génétique : Repérer des modifications génétiques artificielles visant a améliorer la performance sportive, comme l’activation de gènes EPO ou IGF1.

– Recherche sur l’épigénétique et la récupération pour Etudier les effets de l’entrainement sur la régulation de l’expression des gènes via des mécanismes comme la méthylation de l’ADN.- Biomarqueurs sportifs (VO2max, blessures…) 

Détecter ou suivre des marqueurs biologiques et génétiques lies a la performance, la récupération ou le risque de blessure.


Voici le graphique comparatif de la part de la performance sportive transmise par la mère chez le chien, le cheval et l’humain. Il montre clairement que les espèces domestiquées pour le travail ou le sport (chiens et chevaux) présentent une influence maternelle légèrement supérieure, en raison de l’ADN mitochondrial et des soins maternels précoces.

🧠 Conclusion

La génétique a une influence significative mais non exclusive :

Environ 50 % du VO₂max et de sa progression sont dictés par des gènes, le reste dépendant de l’entraînement, de la nutrition, de l’âge, du sexe, et d’autres facteurs environnementaux.

On peut donc dire que je travaille depuis presque 40 ans pour deux fois rien : appelez-moi madame 50% !

OUI MAIS je fais des miracles sur ces 50% que je fais progresser de 20% en quelques semaines programmées chaque semaine en fonction de votre ….vie, et d evos envies !

Au fait y a-t-il un gène de la motivation ? On peut dire que la progression est source de motivation et que la progression dépend de vos gènes …à 50% !

Donc si vous n’êtes pas motivés pour courir ce jour là vous êtes à moitié (50%) pardonnés ! CQFD c’est la faute à papa maman comme d’habitude !

Mais si vous ne sentez pas responsable de la paresse de vos enfants : juste à moitié et allez courir avec votre chien qui lui, a le pédigrée de l’endurance (plus que vous en tous les cas) et la semaine prochaine je vous parlerai du dopage au chien : c’est-à-dire que non, vous ne vous transformez pas en cabot (certains mecs le sont déjà…cabots !) mais vous courez en cani cross avec un boost de 30% de VO2max : je vais vous le démontrer et croyez-moi, s’entraîner avec le harnais de cani cross va vous permettre d’augmenter votre cadence et amplitude de foulée de façon drastique !

En attendant, afin d’avoir du chien, faite ces séances à la sensation BillaTraining afin d’être à la hauteur de votre chien et de son pédigrée d’athlète : 44 km/h pour Una dans les labours après les corbeaux sans parvenir à lui clouer le bec ni à lui faire lâcher son camembert. AU fait

Courir pendant 10 minutes selon la variation suivante :

– 4 minutes à allure ‘facile’- 2 minutes à allure ‘moyenne’

– 1 minute a allure ‘difficile’ Terminer par 3 minutes de récupération (plus facile que facile).

Répéter cet exercice 3 fois pour un total de 30 minutes. Terrain plat.

RP 104 – Programme d’entrainement / Training Plan

Run for 10 minutes following this variation:

– 4 minutes at ‘easy’ pace

– 2 minutes at ‘moderate’ pace

– 1 minute at ‘hard’ pace Finish with 3 minutes of recovery (easier than easy).

Repeat this cycle 3 times for a total of 30 minutes.

Flat terrain.

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