Bonjour à toutes et tous, passionnés de course et de vie en duo ! Le canicross, ce n’est pas seulement une affaire de performance, mais une vraie collaboration entre humain et chien. Aujourd’hui, le but est simple : aller plus loin ensemble, mais surtout sans se blesser et en veillant au confort de son compagnon à quatre pattes.
Plonger dans les données canicross, c’est découvrir que le chien, véritable athlète, compense souvent le manque de puissance de son humain. Au départ, la force exercée sur la longe peut être impressionnante : le chien reçoit une vraie charge de Newton pour lancer la course, surtout si l’humain manque de force ou de préparation spécifique.
L’analyse montre que courir avec son chien permet d’augmenter la vitesse tout en diminuant le coût cardiaque pour l’humain – autrement dit, le chien booste mais il faut penser à lui ! Un duo gagnant repose sur l’équilibre physiologique : ni surentraînement pour l’un, ni excès de force pour l’autre.
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Ce graphe représente la force mesurée sur la longe pendant la séance de canicross. On y voit d’énormes pics négatifs au démarrage (jusqu’à -900 N), illustrant la charge explosive absorbée par le chien pour tracter l’humain. Les phases plates, plus calmes autour de zéro, correspondent aux moments de rythme stabilisé où chien et humain avancent ensemble, en véritable équipe.
Légende
- Axe Y : Force exercée (Newton), négative quand le chien tracte fortement.
- Axe X : Temps ou points de mesure.
- À retenir : Plus ces pics sont accentués, plus le chien fournit un effort intense pour compenser l’inertie de son partenaire. Un bon duo travaille à réduire ces pics pour le confort du chien.
- Fréquence cardiaque, vitesse et accélération – “Hugo Belloti chien”
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Ce double graphique livre une mine d’informations :
- À gauche, la fréquence cardiaque (FC en bpm), la vitesse (km/h) et l’accélération (m/s²) du chien. On constate que la FC monte rapidement, témoignant d’un gros effort initial, puis reste élevée tout au long de l’exercice. La vitesse suit une trajectoire typique d’un départ explosif puis une stabilisation.
- À droite, FC et vitesse sont aussi représentées, soulignant les variations en fonction des différentes phases d’effort.
Légende
- FC (Fréquence cardiaque) : effort cardio du chien.
- Vitesse : performance en déplacement et effort pour maintenir le rythme du binôme.
- Accélération : pics au démarrage, reflet de la force impulsée.
- À retenir : Plus la fréquence cardiaque reste élevée, plus l’effort demandé est soutenu ; une stabilisation rapide traduit un duo bien coordonné.
- Coût cardiaque avec et sans chien + Comparaison vitesse/FC — “Hugo Belloti”
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Ces graphiques superposent plusieurs indicateurs :
- En haut à gauche, le coût cardiaque (battements/min/mètre) décroît de façon significative quand le coureur est aidé par le chien, traduisant un meilleur rendement.
- En bas à gauche, l’évolution de la vitesse et de la FC avec et sans chien : la vitesse grimpe quand le chien tracte, la FC diminue, signe d’un effort allégé côté humain.
- À droite, la différence de coût cardiaque en pourcentage (44% au départ !) selon les situations. Plus la courbe descend, plus l’apport du chien est bénéfique en matière d’économie cardiaque.
Légende
- Coût cardiaque : battements cardiaques dépensés par mètre parcouru.
- Vitesse/FC : comparaison directe des performances humaines selon la présence ou non du chien.
- Différence en % : quantification précise du “bonus” physiologique offert par le chien.
- À retenir : Le canicross, bien fait, c’est moins d’effort pour plus de vitesse côté humain… et l’opportunité de progresser à deux !
On voit qu’il y a encore du boulot pour être à la hauteur de ce que donne le chien ! C’est là que l’entraînement en accélération permettant de travailler sa force spécifique en course tout en allongeant sa foulée sans pour autant être au maximum de sa FC, est intéressant. Voici donc ces séances :
2 Séances à tester : force et coordination
Voici une idée de deux séances à intégrer dans votre routine :
- Sur une pente modérée (6-7%), réalisez 10 fois 30 secondes en essayant de dépasser votre chien, harnais réglementaire et longe de 2 mètres pour préserver son dos. Récupérez 1 minute sur place ou en marchant.
- Même principe à plat : travaillez sur l’amplitude de la foulée, cherchez à soulager votre chien dès que possible après le départ, tenez 30 secondes, puis récupérez 1 minute en trottinant ou marchant.
Pas de chien ? C’est l’occasion d’aller marcher avec celui de votre voisin ou d’un refuge. Certains chiens adoptés brillent aujourd’hui en canicross, prouvant que la performance s’apprend et se partage.
Regardez comme cet enfant de 9 ans est parfaitement placé pour naturellement être obligé d’engager son bassin en rétro version afin d’augmenter son amplitude de foulée pour….suivre son chien et ne pas tomber. Précision utile : les enfants sont aidés par un junior ou adulte dans un souci de sécurité car il pèse à peine plus lourd que son chien !
Une aventure accessible à tous : le canicross LE SPORT qui monte…je pressens cette montée en puissance de ce sport tout comme je l’avais pour le trail voici 42 ans lorsque je dédiais mon mémoire de master 1 à ce phénomène !
Le canicross séduit aussi les plus jeunes, dès 8 ans. De nombreux enfants partent bientôt en championnat du monde en Tchéquie : preuve que l’aventure ne connait pas d’âge. Apprendre à courir avec son chien, c’est développer l’écoute, la coordination et le respect mutuel, que l’on soit débutant ou déjà accro aux séances sportives.
Le mot de la fin : courir ensemble, progresser ensemble
Au final, dépasser ses limites en canicross, c’est parvenir à un équilibre entre le plaisir, la progression et le respect du chien. En observant attentivement les réponses physiologiques de chacun, on optimise la performance et le bien-être du duo. Chacun aide l’autre à se dépasser, et c’est bien cette complicité qui fait toute la magie du canicross !
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