La séance à emporter partout avec vous pour bien démarrer l’année : anti vieillissement 🫀💪😉👩‍🦳et musclez votre cerveau

Séance non réservée aux plus de 60 ans !

Oui à mon grand âge c’est LA séance que je pratique encore : celle du jeu à celui qui accélère de façon constante le plus longtemps possible en accélérant :

  1. De façon « douce »
  2. De façon « moyenne »
  3. De façon « forte »

Oui nous passons à un niveau supérieur de l’affutage de vos sensations de course et vous allez constater que c’est…simple pour nous les humains car la sensation d’accélération est en fait une sensation de force ainsi que nous l’a démontré Newton :

Force (Newton) = masse (Kg) * accélération (m.s-2)

Un Newton est donc la force nécessaire pour accélérer de 1 m.s-2 une masse de 1 Kg !

Nous ressentons la force constante contrairement à la vitesse constante ainsi que nous l’avons démontré dans cet article scientifique publié dans la revue « Physica A » et disponible sur billatraining.com

Cet article explore la capacité des humains à maintenir une accélération constante auto-régulée jusqu’à l’épuisement. L’étude a impliqué cinq coureurs récréatifs (trois hommes et deux femmes) qui ont effectué des essais d’accélération à trois intensités différentes : « douce », « moyenne » et « forte ». Les résultats montrent que les coureurs peuvent percevoir et maintenir ces trois niveaux d’accélération distincts. Les résultats suggèrent que les humains peuvent réguler précisément leur accélération, même en état de fatigue, et que cette régulation est obtenue par des corrections brèves et fréquentes. L’étude ouvre des perspectives pour des recherches futures sur la décélération et l’élaboration de modèles prédictifs de l’accélération humaine.

Méthodologie

Les coureurs ont couru seuls sur une piste et ont été équipés d’un accéléromètre GPS pour mesurer la vitesse et l’accélération. Les essais ont consisté à augmenter progressivement la vitesse jusqu’à l’épuisement en maintenant une accélération constante. Les données recueillies ont été analysées à l’aide d’un modèle mathématique, le processus d’Ornstein–Uhlenbeck, pour décrire les accélérations.

Résultats

Les résultats montrent que les coureurs peuvent percevoir et maintenir trois niveaux d’accélération distincts. Les temps d’épuisement variaient de 1 min 36 s à 20 min, avec des moyennes de 11 min 6 s pour les accélérations « douces », 6 min 26 s pour les « moyennes » et 2 min 49 s pour les « fortes ». Le modèle d’Ornstein–Uhlenbeck a permis de caractériser les accélérations en termes de capacité d’auto-correction (θ) et de variabilité humaine (σ).

Conséquences sur les méthodes d’entraînement

  1. Personnalisation de l’entraînement : Les entraîneurs peuvent utiliser ces résultats pour personnaliser les programmes d’entraînement en fonction des capacités individuelles des coureurs à maintenir différentes intensités d’accélération.
  2. Optimisation de la performance : En comprenant mieux comment les coureurs régulent leur accélération, il est possible de concevoir des séances d’entraînement qui optimisent la performance en minimisant les variations inutiles de vitesse.
  3. Préparation aux compétitions : Les coureurs peuvent s’entraîner à maintenir des accélérations constantes, ce qui pourrait être bénéfique pour les courses où la régulation de la vitesse est cruciale.
  4. Utilisation de la technologie : L’intégration de capteurs GPS et d’accéléromètres dans les entraînements permet de recueillir des données précises sur les performances des coureurs, facilitant ainsi l’analyse et l’amélioration continue.

Les résultats principaux de l’étude sur les coureurs récréatifs sont les suivants :

  1. Perception et maintien des niveaux d’accélération :
    1. Les coureurs sont capables de percevoir et de maintenir trois niveaux distincts d’accélération : « douce », « moyenne » et « forte ».
    1. Les temps d’épuisement varient en fonction de l’intensité de l’accélération : environ 11 min 6 s pour les accélérations « douces », 6 min 26 s pour les « moyennes » et 2 min 49 s pour les « fortes ».
  2. Modélisation des accélérations :
    1. Le modèle d’Ornstein–Uhlenbeck a été utilisé pour décrire les accélérations des coureurs. Ce modèle prend en compte la capacité d’auto-correction (θ) et la variabilité humaine (σ).
    1. Les résultats montrent que les accélérations sont obtenues par des corrections brèves et fréquentes visant à atteindre une valeur cible moyenne (a).
  3. Capacité d’auto-correction et variabilité :
    1. Les coureurs montrent une capacité d’auto-correction stable (θ) avec une légère diminution lors des essais « forts ».
    1. La variabilité humaine (σ) reste stable avec une légère augmentation lors des essais « forts », suggérant que les coureurs ont plus de difficulté à maintenir une accélération constante à haute intensité.
  4. Validation du modèle :
    1. Le modèle d’Ornstein–Uhlenbeck a été validé par la comparaison des données mesurées et des simulations, montrant que la majorité des données mesurées se trouvent à l’intérieur des intervalles de confiance de 95 %.

En résumé, l’étude démontre que les coureurs récréatifs peuvent maintenir des accélérations constantes à trois niveaux d’intensité différents jusqu’à l’épuisement, et que ces accélérations peuvent être modélisées avec précision à l’aide du processus d’Ornstein–Uhlenbeck. Ces résultats ont des implications importantes pour l’optimisation des méthodes d’entraînement et la compréhension de la régulation de l’accélération chez les coureurs.

Dans cette étude, le modèle d’Ornstein–Uhlenbeck est utilisé pour caractériser et modéliser les accélérations auto-régulées des coureurs récréatifs. Voici comment ce modèle est appliqué :

Description du Modèle

1. Processus d’Ornstein–Uhlenbeck

Le processus d’Ornstein–Uhlenbeck est un processus stochastique utilisé pour modéliser des phénomènes où une variable tend à revenir vers une moyenne au fil du temps. Il est défini par l’équation différentielle stochastique :

En résumé, ces termes mathématiques sont utilisés pour modéliser et analyser les données d’accélération des coureurs, permettant de comprendre comment ils régulent leur vitesse et leur effort jusqu’à l’épuisement.

Application du Modèle

Collecte des Données :

  • Les coureurs ont effectué des essais d’accélération à trois intensités différentes (« douce », « moyenne » et « forte ») jusqu’à l’épuisement.
    • Les données de vitesse et d’accélération ont été mesurées à l’aide d’un accéléromètre GPS.

Validation du Modèle :

  • Les estimations des paramètres ont été validées en comparant les données mesurées avec les simulations du modèle.
    • Les intervalles de confiance à 95 % ont été calculés pour vérifier que la majorité des données mesurées se trouvent à l’intérieur de ces intervalles.
    • Des tests statistiques, tels que le test de Durbin–Watson pour l’auto-corrélation des résidus et le test de Dickey–Fuller augmenté pour la stationnarité, ont été effectués pour confirmer la validité du modèle.

Résultats

Les paramètres estimés montrent que les coureurs peuvent maintenir des accélérations constantes avec des corrections fréquentes et brèves pour atteindre une valeur cible moyenne. Les intervalles de confiance et les tests statistiques confirment la validité du modèle d’Ornstein–Uhlenbeck pour décrire les accélérations auto-régulées des coureurs.

En résumé, les paramètres du modèle d’Ornstein–Uhlenbeck sont estimés en utilisant une méthode de moindres carrés, suivie d’une transformation pour obtenir les paramètres originaux, et validés par des tests statistiques pour assurer la précision et la fiabilité du modèle.

Les essais d’accélération dans cette étude sont réalisés selon un protocole spécifique impliquant des coureurs récréatifs. Voici les étapes détaillées de la réalisation des essais d’accélération :

Sélection des Participants

  • La population de l’étude est composée de trois hommes et deux femmes, tous des coureurs récréatifs âgés de 38 ± 3 ans.
  • Les participants courent en moyenne 36,1 ± 4,3 km par semaine.

Conception Expérimentale

  • Les participants courent seuls et effectuent trois types de sessions sur piste jusqu’à l’épuisement, dans un ordre aléatoire, avec un intervalle d’une heure entre chaque session.
  • Les trois types de sessions sont des essais d’accélération auto-régulée à des intensités différentes : « douce », « moyenne » et « forte ».

Mesure des Données

  • La vitesse et l’accélération sont mesurées à l’aide d’un accéléromètre GPS (Minimax de Catapult Sports) avec des fréquences d’échantillonnage de 10 et 100 Hz.
  • Les signaux GPS et d’accélération sont échantillonnés à 5 et 50 Hz respectivement, et moyennés par seconde.
  • La différence entre la distance réelle (piste) et la distance enregistrée (GPS) est inférieure à 1 %.

Protocole des Essais d’Accélération

  • Les coureurs effectuent trois séries d’accélération auto-régulée où ils doivent maintenir une accélération constante en augmentant progressivement leur vitesse jusqu’à l’épuisement.
  • Les essais sont réalisés à trois valeurs d’accélération constantes, basées sur des niveaux d’accélération perçus (« douce », « moyenne » et « forte »), dans un ordre aléatoire.
  • Les coureurs commencent à une vitesse initiale comprise entre 2,2 et 3,05 m/s et augmentent ensuite leur vitesse à trois accélérations constantes différentes.
  • Un intervalle d’une heure est respecté entre chaque essai d’accélération.
  • Les coureurs ne reçoivent aucune information externe autre que la distance parcourue.

Conditions de Test

  • Tous les tests sont effectués entre 15h et 18h, par des journées de printemps sans vent (<2 m/s) et avec une température de 20°C.

Objectifs des Essais

  • Vérifier si les coureurs peuvent maintenir trois niveaux d’intensité d’accélération différents lorsqu’ils en reçoivent l’instruction.
  • Caractériser les données d’accélération en utilisant un processus de réversion à la moyenne (Ornstein–Uhlenbeck).

Résultats des Essais

  • Les résultats montrent que les coureurs peuvent percevoir et maintenir trois niveaux d’intensité d’accélération distincts (« douce », « moyenne » et « forte »).
  • Les temps d’épuisement varient de 96 secondes (1 min 36 s) à 1204 secondes (environ 20 min).
  • Les essais confirment que les coureurs peuvent réguler précisément leur accélération jusqu’à l’épuisement.

En résumé, comprendre et entraîner la capacité à réguler l’accélération pourrait devenir une nouvelle clé pour optimiser la performance en course à pied.

ACTION : mise en pratique car voici nos séances favorites à emporter partout avec vous et que vous pouvez décliner :

  1. Par des accélérations grâce à une course à vitesse constante sur des pentes de plus en plus fortes en montée (pour travailler la composante de force de la puissance ce qui revient à accélérer sans accélérer 😂😉)
    1. Par des accélérations grâce à une course à vitesse constante sur des pentes de plus en plus fortes en descente (pour travailler la composante de vitesse de la puissance ce qui revient à accélérer sans accélérer 😂😉)
    1. Par une course sur le plat avec une accélération constante que vous pouvez varier comme dans notre protocole de l’article de Physica A : douce, moyenne, forte et vérifiez si votre temps limite accéléré est de :
  • Temps avant épuisement :

-Doux : environ 11 minutes.

– Moyen : environ 6 minutes.

– Fort : environ 2 à 3 minutes.

Vous allez donc prendre du muscle et du cœur ainsi que nous l’avons démontré dans cet article :

Résumé de l’article : Effets bénéfiques de l’entraînement basé sur l’accélération chez des rats âgés

1. Contexte et objectif de l’étude :
L’étude explore un mode d’entraînement innovant basé sur l’accélération chez des rats âgés (22 mois), visant à améliorer les fonctions cardiovasculaires et musculaires. Elle s’inscrit dans le cadre des recherches sur le « bien vieillir » en réponse aux défis liés au vieillissement, comme la diminution de la capacité aérobie maximale et la sarcopénie.


Effets bénéfiques de l’entraînement sur le cœur :

  • Hypertrophie cardiaque adaptative : L’entraînement a entraîné un épaississement des parois cardiaques et une amélioration du ratio épaisseur/rayon (0,53 contre 0,41 chez les témoins).
  • Amélioration de la fonction systolique :
    • Augmentation de la fraction d’éjection (+8,7 %) et du raccourcissement fractionnaire (+15,1 %), indiquant une meilleure capacité de pompage du cœur.
  • Ces adaptations reflètent un remodelage physiologique bénéfique, similaire à ce qui est observé après des entraînements en résistance.

Effets bénéfiques sur les muscles :

  • Force musculaire accrue : Augmentation de 31 % de la force développée par les muscles.
  • Efficacité mécanique améliorée : Les muscles gastrocnémien et soléaire présentent une efficacité mécanique accrue, indiquant une meilleure conversion de l’énergie en travail.
  • Modifications moléculaires positives : Activation des voies IGF1/mTOR/Akt (favorisant la croissance musculaire) et réduction de Smad2/3 (associé à l’inhibition de l’atrophie musculaire).

Améliorations de la performance globale :

  • Augmentation de la consommation maximale d’oxygène (VO2peak) de 6,6 % après 8 semaines.
  • Distance de course améliorée de 95 % et vitesse maximale accrue de 29,7 %.

Conclusions :

L’entraînement basé sur l’accélération, effectué sur de courtes durées (20-30 minutes, deux fois par semaine), s’est révélé efficace pour :

  • Contrecarrer les effets du vieillissement sur le cœur et les muscles.
  • Induire des adaptations cardiovasculaires et musculaires en optimisant le temps et l’effort requis.

Ce mode d’entraînement pourrait être adapté aux populations âgées ou souffrant de maladies chroniques pour améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle.

CONCLUSION du Blog : Vous allez donc prendre du muscle et du cœur ainsi que nous l’avons démontré dans cet article :

Même si je sais que vous n’êtes pas des vieux rats âgés ! (D’ailleurs depuis je ne travaille plus sur l’animal cela est trop dur ! et je préfère travailler sur l’humain avec des techniques non invasives !).

Plus que jamais vous pouvez mieux entraîner et vous entraîner en venant nous voir pour tester vos capacités d’accélération avec en plus la mesure de votre activité cérébral dans ce contrôle et dosage de l’accélération !

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