Vieillir de 20 ans en 2h de temps est possible en courant le marathon !
Contenu principal
1. Historique du VO₂max
- Inventé par Archibald Vivian Hill en 1920.
- Concept inspiré par les travaux sur la relation vitesse-temps d’effort et sur l’oxygène depuis Lavoisier.
- Premières mesures grâce aux sacs de Douglas et ergomètres.
2. VO₂max et vieillissement
- VO₂max baisse naturellement avec l’âge (5-10 % par décennie).
- La performance et la santé (mortalité/morbidité) sont étroitement liées au niveau de VO₂max.
- Exemple emblématique : Robert Marchand, centenaire ayant battu des records cyclistes grâce à l’entraînement.
3. Nouveaux concepts proposés
- Temps limite à VO₂max : capacité à rester longtemps proche de VO₂max est un meilleur indicateur de performance que VO₂max seul.
- O₂max temporel : prendre en compte la dynamique du VO₂max dans le temps pendant l’exercice (accélérations/décélérations).
- Intégration de la force et de l’endurance : développer simultanément les deux pour améliorer VO₂max.
- Entraînement par variation de vitesses (balayage large de la marche au sprint) au lieu de l’entraînement monotone.
4. Dépasser le VO₂max classique
- En jouant sur la dynamique du temps, on peut augmenter le VO₂max pendant l’effort sans attendre les adaptations chroniques de l’entraînement.
- Critique des anciens modèles « vitesse constante » : les variations sont plus efficaces pour développer la capacité énergétique.
- Application du modèle fractale et de la physique complexe aux rythmes physiologiques humains.
5. Perspectives pratiques
- L’entraînement doit être :
- Accéléré : en utilisant des changements de vitesse rapides.
- Adapté à l’individu : en fonction de ses propres réponses physiologiques.
- Plutôt minimaliste : éviter le surentraînement (corrélé à la monotonie de vitesse).
- Nécessité d’utiliser les nouvelles technologies (accéléromètres, GPS, capteurs respiratoires) pour personnaliser l’entraînement.
Style et ton
- Accessible mais scientifique : l’ouvrage explique en profondeur les concepts sans tomber dans un jargon inaccessible.
- Mélange entre réflexions historiques, physiologiques, expérimentales et personnelles.
- Appel à une révolution conceptuelle de l’entraînement sportif et de la physiologie humaine.
Résumé en une phrase
Ce livre propose de renouveler complètement notre compréhension du VO₂max en le considérant comme un phénomène dynamique dépendant du temps, ouvrant la voie à une nouvelle approche de l’entraînement à la fois plus naturelle, plus efficace et adaptée à chaque individu.
Afin de vous motiver de ne pas tomber dans l’addiction aux marathons rapprochés, je vous propose non pas un exercice de pensée mais un marathon bien passé et qui va vous en faire prendre pour 20 ans …
La preuve pas l’expérimentation sans avis préconçu juste par esprit curieux et un peu cruel pour le coureur Ségan.
Marathonien de 24 ans venu du trail et même de l’ultra et habitué des longues distances tous terrain (même sur le bitume), il a couru le Marathon Schneider Electric de Paris 2025 en 2h28min.
Je vous livre ses deux tests en une figure en ayant soin de vous indiquer les vitesses pré et post ainsi que les fréquences cardiaques.
La vitesse « Dure » qui correspond à la vitesse à VO2max** chute de de plus de 20% ce qui correspond à une baisse de VO2max que nous subissons à entraînement identique sur 20 à 40 ans selon les auteurs (les études longitudinales restant presque impossibles ce sont alors des études transversales qui sont utilisées avec tous les défauts corolaires).
La Fréquence cardiaque baisse en conséquence de la vitesse et donc là aussi votre « Fréquence cardiaque max » a pris 20 ans d’âge !
chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://publications.billatraining.com/publications/2019/IJSPP-2019-0423.pdf
chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://publications.billatraining.com/publications/2019/Giovanelli_Rabit.pdf
Bon après avoir pris ce « coup de vieux » vous aller pouvoir faire un retour vers le présent en refaisant un Rabit à J + 10 !
OUF !
Seule la vitesse de sprint reste un peu en dessous de celle d’avant marathon !
Il va pouvoir reprendre sa vie d’étudiant et coureur passionné en espérant qu’il ait apprécié ce voyage temporel dont el bilan carbone n’est d’ailleurs pas encore comptabilisé à l’image du coût carbone du marathon tels que nous l’avions étudié et publié.
Sa génération est TRES sensible à cet aspect et donc effectivement il a bien fait de courir un marathon local (Paris) cependant son choix de vielles chaussures qui fait partie du bas coût carbone, lui a fait sans donne aller encore plus loin dans son bilan temporel !
PS : il a d’ailleurs acheté de nouvelles chaussures qu’il va peut-être « ne faire courir » que 1000 km au lieu des 2000 km des précédentes !
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