Ce petit jeu de mot pour vous expliquer à nouveau que vous sollicitez votre VO2max
à toutes les vitesses. En effet, nous avons réussi à maintenir VO2max presque
30 minutes en choisissant de BAISSER la vitesse une fois que VO2max était
atteinte après une accélération. Il a été possible de la baisser jusqu’à la
vitesse correspondant à la vitesse de début d’accumulation lactique (75-80% de
la VMA).
VMA est une vitesse repère qui correspond effectivement à la vitesse au-delà
de laquelle il n’est plus possible d’augmenter VO2max mais en dessous de
laquelle il est possible de la maintenir jusqu’à 30 minute à condition de faire
varier cette vitesse dans une zone d’effort perçue comme un peu dure et dure.
Cela donne la possibilité de stimuler TOUS les ingrédients de VO2max à savoir
le débit cardiaque (qui est le produit de la fréquence cardiaque et du volume
d’éjection systolique cad le volume de sang éjecté à chaque battement
cardiaque) et la différence artério veineuse en oxygène c’est à dire la
différence de concentration d’oxygène entre le sang qui arrivent par les
artérioles aux muscles par exemple et la concentration en oxygène du sang qui
en ressort par les veines.
Or en jouant sur cette plage de vitesse, vous aurez l’assurance de
travailler sur tous ces ingrédients alors que si vous rester à VMA vous allez
surtout stimuler la fréquence cardiaque maximale et pas nécessairement les
autres facteurs.
Je vous mets les figues vous montrant cette expérience de baisse de la puissance à
partir de la PMA (sur un vélo)
On passera à la pratique la semaine prochaine et je vous ferai une petite
vidéo pour commenter la séance proposée pour stimuler VO2max « à toues
vitesses »
Bonne semaine et lecture aux ASEPIENS
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