J’aurais pu mieux faire ?

NOE (Note d’Optimisation Energétique) va te répondre: Ou mesurer l’invisible : la performance du vécu.

La course est finie… et ce n’est que le début

Le marathon est bouclé , les spectateurs sont repartis, mais la vraie course démarre dans votre tête :
« J’aurais pu mieux faire ? »
Ce refrain qui trotte, parfois plus vite que les jambes. Mais quand on explore cette question, on découvre qu’elle interroge beaucoup plus que le chronomètre.

Jour J : la vérité émotionnelle

Ce fameux jour J, c’est un cocktail explosif d’émotion et de physiologie. On court, mais surtout, on “vit” la course.
Pour certains, l’exceptionnel est devenu la norme : chaînes de marathons, collection dossards – à la recherche de la performance moyenne ultime.
Le cas du marathonien qui tente les 7 majors sous 2 h 30 ? On en reparlera à New York.
Ou ce charentais qui boucle 17 marathons sous 2 h 30, juste pour le clin d’œil à son département. 17, vraiment ? (Ouf, pour le 95…).

Clin d’œil de labo

Saviez-vous que “performance” vient du vieux français “parfourner” ?
Accomplir, tout simplement.
Les anglosaxons gardent ce sens avec to perform (réaliser).
En France, on l’a réduit à une note ou un classement, comme si “bien faire” était forcément “faire mieux que”.
À méditer, surtout après 45 ans ou avant 25 ans – la carrière du sportif selon l’administration.

Le blues du “assez bien”

Tout a été préparé, contrôlé, anticipé. Mais une fois la ligne franchie, l’auto-évaluation commence.
Avez-vous été “à la hauteur” ?
Et si la vraie performance résidait dans la cohérence entre vos ressources et ce que vous en avez fait ?
Même 4 h au marathon, si c’est votre “plein potentiel” ce jour-là, c’est un chef-d’œuvre.
La science dit : il s’agit d’analyser, pas de juger.

Doute et données : le marathon scientifique

La recherche ressemble fort à un marathon.
On doute, on recommence, on argumente…
Souvent on se fait retoquer, parfois on publie (et on paie, chers collègues !).
Mais tout ça, c’est pour disséquer ce fameux “mieux” :
Être libre de courir… pour comprendre.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

  • Avez-vous déjà ressenti ce blues du “j’aurais pu mieux faire” ?
  • Quelle est votre plus belle “performance du vécu” – un instant où vous avez accompli, pas forcément dominé ?
  • Racontez votre expérience en commentaire : le laboratoire aime vos histoires !

Voici une méthode scientifique pour décoder la qualité énergétique d’une course, et savoir enfin si votre allure collait à vos réserves réelles.
Parce que parfois, mieux faire commence par reconnaître ce que vous avez déjà très bien fait.

Note dOptimisation Energétique NOE Grille de score (100 pts) :

  1. Version Simple :

Analyse la course avec ces critères : 100 points est la note de départ (la note d’optimisation de la course est notée sur 100) on enlève 5 points lorsque :

1. la vitesse chute de plus de 15% inclus à partir du 12em km par rapport à la moyenne des 3 premiers km;

2. le temps d’appui augmente de plus de 15%;

3. le rapport amplitude/temps d’appui baisse de 15 %;

4. si le rapport mediane/moyenne > 55% ;

5. si le temps passé au-dessus de la moyenne est supérieur au temps de course * 0,5;

6. si le cout cardiaque augmente de plus de 15%;

7. si le coefficient de variation de la vitesse de course est inférieur à 3%;

8. si l’amplitude de la foulée chute de plus de 15%.

II. Version utilisant tous les résultats de nos études scientifiques publiées ici : https://publications.billatraining.com/

On part de 100 et on retire des points (−) / on ajoute des bonus (+). Pour le 20 km de Charlotte,
les seuils « 13 km » et « 10 km » restent (20 km), mais les cas « entropie » sont re-scalés à 10–12 km.

  1.  Pacing (30 pts)
  • (−5) Moyenne < médiane vitesse (asymétrie défavorable). (critère existant, on garde)
  • (−5) Moyenne/médiane < 0,90 (distribution trop « tirée »). (existant)
  • (−5) Kendall τ ≤ 0 (pas de negative-split / tendance défavorable).
  • (−5) Skewness ≥ 0 (pas d’asymétrie négative).
  • (−5) % du temps sous v̄ en dehors de 52–58 %.
  • (+5) Enveloppe min/min respectée (ex. v̄ ↔ 1.08–1.10×v̄) sur ≥70 % du temps.
  •  Économie cardio (20 pts)
  • (−5) Drift coût cardiaque (Δ entre 5–15 km) ≥ +15 %.
  • (−5) Coût cardiaque +15 % avant 10 km (critère existant #7, on garde).
  • (−5) HR-zoning pur (si utilisé comme consigne) sans cohérence avec vitesse (flag via HR stable mais vitesse ↓).
  • (+5) RPE-index cohérent (si dispo : vitesse/RPE stable jusqu’à ≥ 15 km).
  •  Biomécanique (25 pts)
  • (−5) Chute vitesse ≥ 15 % vs baseline avant 13 km. (existant #3)
  • (−5) GCT +15 % avant 13 km. (existant #4)
  • (−5) (Amplitude/TA) −15 % avant 13 km. (existant #5)
  • (−5) FC −15 % avant 13 km (fatigue/central). (existant #6)
  • (−5) Alerte IMU-like précoce : pente(GCT↑) & pente(longueur de pas↓) sur 0–10 km au-delà de 1 écart-type des 3 premiers km.
  • (+5) Entropie longueur de pas ≥ 50 % du max jusqu’à 10–12 km.
  • Bonus « adaptabilité multi-échelles » (5 pts, optionnel)
  • (+5) Indice multifractal/entropique (HR ou vitesse) dans zone cible (ni trop faible, ni erratique).

Score final NOE = 100 − (pénalités) + (bonus).

Nous sommes en train de vous préparer un outil gratuit d’analyse de votre course afin de vous orienter vers un profil d’entraînement et d’estimer votre chemin de progression vers une optimisation et davantage de plaisir et performance : duo inséparable !

Merci de nous encourager dans ce travail permanent en contribuant au financement de ce travaux surtout pour rémunérer les étudiants en stage !

exemple de la course de charlotte sur els 20 km de Paris

2 réponses à “J’aurais pu mieux faire ?”

  1. Avatar de David
    David

    Bonsoir, +50 point pour le grand sourire et la joie de passer la ligne d’arrivée parce que j’ai tout donné, +90 points si le sourire arrive jusqu’aux deux oreilles.
    10 points chaque fois que l’on dit merci aux personnes qui nous encouragent.
    Le graphique fait une belle banane.
    Ok je sors.
    David

    1. Avatar de véronique louise Billat

      et oui c’est cela l’essentiel mais beaucoup de coureurs l’oublie et on besoin d’un retour objectif pour ne plus gamberger et avancer avec un retour d’expérience lorqu’ils n’ont pas la chance d’avoir un entraîneur qui les conseille avec de réelles compétences qui sortent des dogmes des allures constantes souvent mal ciblées et anti nomique avec la nature et notre métabolisme « hybride ». Merci héraclide pour ton commentaire joyeux.

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